Encore une théorie qui ne tient pas la route

Il n’en était pas moins attendu de lui ! Dans son rôle de gardien de la doctrine, Jens Weidmann a annoncé qu’il serait « très critique » si la BCE favorisait les titres verts dans sa politique d’achats obligataires. Ce serait selon lui pratiquer un mélange des genres entre ce qui relève de l’action gouvernementale et ce qui est du ressort des banques centrales. « De telles décisions ne devraient pas être prises par les banques centrales, car elles n’ont pas de légitimité démocratique », assène-t-il définitif. Pour la légitimité, on ne lui fait pas dire ! Dans la même … Lire la suite

Pénurie de peinture verte en vue

Le Vert est mis à toutes les sauces. Cela n’a pas manqué à l’occasion de l’opération parisienne du « Climate finance day » du 29 novembre, mais le ministre Bruno Le Maire avait pris les devants : la lutte contre le réchauffement climatique est un thème porteur. On ne pourrait se plaindre d’une telle sollicitude si elle était suivie d’effet, mais le doute comme d’habitude s’insinue. La distribution du label Vert s’apparente trop à une opération de marketing politique, le « greenwashing », ce blanchiment version écologie, est arrivé !

L’ère des petits accommodements

Les dirigeants européens vont-ils être à la hauteur de l’enjeu représenté par la nomination aux « top jobs », comme on les appelle à Bruxelles ? Le Conseil européen est notamment en charge des successions aux présidences de la Commission et de la BCE, mais peut-on n’y voir, pour comprendre la bataille à leur sujet qui a commencé, que l’expression d’un simple jeu d’influence destiné à avoir demain l’oreille des vainqueurs ?